La recette proposée :
Le gaspacho de betteraves à l'orange sanguine, à la roquette et au pesto de roquette, aux noisettes et à la tome de brebis d'Anick... → Lire la recette
Interview:
Pourquoi et comment as-tu commencé à cuisiner ?
Je ne saurai dire à quel moment j’ai commencé à cuisiner ! Par contre, pour ce qui est de la cuisine à base de produits frais non traités de saison et de proximité, j’ai n’ai commencé qu’il y a 5 ans à la suite de mon adhésion active à une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne). Par souci de ma santé au quotidien et par respect pour mon environnement, il m’a fallu réadapter complètement ma façon de cuisiner en fonction du contenu du panier en légumes et en fruits et non en fonction de ce que j’avais envie d’acheter (comme des fraises importées en hiver, par exemple...) ! En plus de vouloir la partager, cette version santé de la cuisine est devenue pour moi une réelle passion et un défi personnel par la création d’un blog culinaire en 2008 : De la Fourchette aux Papilles Estomaquées…avec aujourd’hui et en moyenne 2000 visites par jour.
Pourquoi as-tu choisi ce plat en particulier ?
Pour l'avoir réalisé en janvier dernier dans le cadre d’un grand repas de famille, je trouvais que ce gaspacho était intéressant du point de vue du mariage des ingrédients, des textures, de l’association sucrée salée, ou encore des couleurs. Après l’avoir validé auprès de mes proches, pourquoi ne pas le valider auprès d’un chef ?
Peux-tu nous détailler davantage tes astuces pour cette recette ?
A l’exception du jus d’oranges sanguines et de l’émulsion de vinaigre balsamique, tout peut se préparer 24 heures à l’avance ce qui permet de s’organiser si on a peu de temps : le pesto, le gaspacho (sans le jus d'oranges), les chips de betteraves, la chapelure maison. Les graines de roquette prennent environ 5 à 7 jours à pousser. Je préfère les oranges sanguines aux oranges à jus pour cette recette, mais rien ne vous empêche de les utiliser si vous n’en trouvez pas.
Quelle est l’histoire de cette recette ?
Pour cette recette, j'ai été inspirée par la présentation et la section innovation du gaspacho de fraises-pesto-fraises retrouvée dans le Petit précis de cuisine moléculaire de Anna Crazor et Christine Liénardaux éditions Marabout.J'ai déposé sur ma table de cuisine différents ingrédients que j'avais sous la main dans le but de réaliser un gaspacho "nouveau". J'ai rangé certains ingrédients, posé ou encore ressorti d'autres pour arriver en gros avec des betteraves, de la roquette sauvage, des oranges sanguines, de la tome de brebis ramenée de Corse, du bon vinaigre balsamique naturel offert par ma grand-mère, des noisettes, de la chapelure maison, des graines de roquette à germer... Je me suis alors dit que l’association de ces ingrédients ne pouvait donner qu’une recette sympa. J'avais déjà en bouche une vague idée du goût et des textures. Deux jours avant et sans l’avoir essayée au préalable, j'ai eu l'idée des chips de betteraves que j'avais préparé il y a deux ans. Au final, une jolie présentation en éprouvette (mais difficile à boire!) Malgré tout, les résultats gustatif et visuel étaient à l’avis de tous très réussis et encore meilleur que ce que je me l’imaginais.
Que penses-tu du fait d'avoir été sélectionnée par Jean-François Piège ?
Je suis très touchée et émue par le choix de Jean-François Piège. Quelques uns de mes essais me surprennent toujours tout comme ce gaspacho. De le faire valider par un chef est très valorisant. Je vous avoue que si je le peux, j’irai bien déguster ce gaspacho chez Thoumieux à Paris pour rencontrer Jean-François Piège!
Pourquoi t'es-tu inscrite au concours ?
Une copine, Marie, m’a fait part de l’existence de ce concours. Connaissant ma cuisine pour avoir participé à un atelier de cuisine solaire à Marseille, ainsi que par l’intermédiaire de mon blog, elle m’a fortement conseillé d’y participer. Je l’en remercie sincèrement.
Avez-vous des projets/défis culinaires prochainement ?
J’ai toujours voulu animer des ateliers pour enfants afin de leur transmettre ma passion pour la cuisine et de leur faire découvrir que les légumes que l’on cuisine, ça peut être bon ! Québécoise d’origine, j’ai vécu 12 ans à Marseille. En septembre prochain, mon conjoint et moi irons vivre à Strasbourg. Un nouveau défi à relever avec les produits de cette région. De plus, j'ai hâte de découvrir un restaurant gastronomique de la région.
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